FINDUILAS
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 [ Histoire ]

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# Felagund
[ Admine Summy ]
# Felagund


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MessageSujet: [ Histoire ]   [ Histoire ] EmptyVen 15 Mai 2009 - 21:53

[ HISTOIRE ]

Mais qu’y a-t-il après la mort ? Est-ce le néant ? Se réincarne-t-on ? Nul ne connaît la réponse.

Personne vraiment ? Si, bien sûr que si : les chevaux de Finduilas…



    < . Archÿllian, des terres paisibles . >

    Il y a longtemps, bien longtemps, un vaste troupeau peuplait les terres d’Archÿllian. Le dominant de ce troupeau avait pour nom Ellùndril. Il possédait à son compte une trentaine de juments et quelques jeunes étalons. Ils vivaient en paix. Oh bien sûr, quelques jeunots voulaient prendre la place du chef, mais ce dernier les remettait correctement à leur place, de sorte qu’ils ne recommencent plus. Bref la routine. La nourriture était abondante, les prédateurs rares, les points d’eau multiples et les hommes inexistants.

    Un jour toutefois, de drôles de choses se produisirent sur ces terres si paisibles. En effet, Des chevaux disparaissaient sans laisser de traces. De temps à autres, on retrouvait des tâches de sang dans l’herbe d’un vert tendre. Dès lors, une ambiance lugubre s’installa sur le troupeau. Les chevaux ne dormaient que d’un œil, le dominant était nerveux, les juments ne laissaient plus galoper leur poulain où bon leur semblaient. La tension monta en crescendo, jusqu’au jour où, un matin d’hiver, on retrouva le corps d’Ellùndril gisant à terre, ensanglanté…

    < . Mumures Troublants . >


    Elessar, le fils de l’étalon fut fortement accablé par la disparition de son père. Il avait pris la relève en tant que dominant, mais les chevaux restaient paniqués. Elassar faisaient des cauchemars la nuits, il voyait son père, et d’autres chevaux aussi. Lui se tenait sur une berge, son père se tenait sur l’autre. Une rivière de couleur pourpre séparait les deux chevaux. Ses flots étaient agités par de nombreux remous et des visages désespérés, tristes, semblaient emprisonnés par l’eau.

    Le jeune étalon se réveillait souvent en sueur après ces rêves macabres. Il en perdit même totalement le sommeil.

    Une nuit, alors qu’il refaisait à nouveau le même cauchemar, une voix l’appela. Elle lui susurrait à l’oreille des mots en une langue qu’il ne parvenait à comprendre. Les intonations étaient veloutées et attirantes. Devant l’insistance des voix, Elassar se réveilla en sursaut. Il scruta les environs d’un œil perçant et huma l’air afin de détecter un éventuel danger. Il ne perçut rien. Le troupeau était assoupi, paisiblement, et rien ne semblait le menacer. Pourtant, pourtant un sixième sens indiquait à l’étalon qu’il fallait se méfier. Il dressa les oreilles afin d’écouter le moindre bruit. Un murmure parvint à ses oreilles, si faible, à peine audible. Elassar chercha d’où ce son étrange provenait. En vain. Une bourrasque de vent balaya la plaine, et le murmure reprit, plus fort cette fois-ci. Il crut entendre des ricanements mesquins, étouffés, puis la voix se tut à nouveau.

    L’étalon en devenait fou. Il piaffa et renâcla, fit le tour de son troupeau, menaçant l’ennemi invisible qui rôdait autour de son harem. La voix toutefois ne se manifesta plus cette nuit-ci.

    < . Expédition Périlleuse . >


    Les jours passèrent, quelques nouvelles disparitions se produisirent, et toujours ces traces de sang éparpillées un peu partout, mais pas la moindre présence d’un cadavre. Le dominant n’entendait plus les chuchotements mystérieux. Un soir cependant, alors qu’il effectuait sa ronde habituelle autour de son troupeau, une voix lui susurra à nouveau dans le creux de l’oreille. L’étalon se raidit, banda ses muscles et regarda autour de lui. Il n’y avait personne. Néanmoins, une chose passa furtivement dans son champ de vision. Il tourna brusquement la tête et eut tout juste le temps d’apercevoir une silhouette sombre se mouvant entre les arbres. L’étalon se lança à la poursuite de cet être. La chose s’enfonça profondément dans la forêt, mais Elassar la talonnait. Des murmures incessants raisonnaient dans sa tête. Ils devenaient de plus en plus proche, de plus en plus insistants. Soudain, un bruit venant de derrière le stoppa net. La créature mystérieuse se trouvait devant lui, qui ou quoi donc pouvait-il se trouver derrière lui ?

    L’étalon pivota lentement sur lui-même. Il se retrouva nez à nez avec Ossyndra, une jument du troupeau, pour qui il nourrissait une passion secrète. Son cœur s’affola lorsqu’il la vit ici. Il faillit se laisser aller à ses sentiments, mais se reprit de justesse.

    « Que fais-tu ici ? » Gronda-t-il menaçant. « Rejoins le troupeau, et en vitesse ! »

    Il s’en voulait de lui parler aussi sèchement, mais il n’avait pas le choix. Elassar jeta un coup d’œil en arrière, mais la silhouette blanche avait déjà disparue. Ossyndra ne bougea pas d’un poil. Elle capta son regard et répondit : « Je l’ai vue moi aussi. »

    L’étalon frustré que la jument ait découvert ce qui le perturbait rétorqua de plus belle « Vas-t-en Ossyndra ! Retourne vers le troupeau ! » Mais la demoiselle ne daigna pas esquisser le moindre geste. L’étalon fit mine de la menacer, mais cela n’eut aucun effet. Ossyndra se mit en marche, elle contourna l’étalon, et alla dans la direction où l’étrange chose avait disparu. « Suis-moi, je sais où il faut aller » Donna-t-elle simplement comme explication. Elassar agacé et anxieux à l’idée qu’il arrive du mal à sa bien aimée, la suivit à contre cœur. Il vint se placer à la hauteur de son épaule et lui dit « Il serait quand même plus prudent que tu retourne auprès des autres… » Ossyndra ne répondit pas. Elle accéléra l’allure, passa au galop et allongea la foulée. L’étalon la suivit, tous sens en alerte.

    < . Passage à l'autre monde . >


    Il leur semblait avoir galoper toute la nuit. Leur robe était trempée de sueur, et leurs poumons étaient en feu. De plus les chuchotis s’étaient transformés en râles ou soupirs. Le jour devait sans doute commencer à se lever, mais la forêt était si dense à cet endroit, que les arbres ne laissaient filtrer aucune lumière. Les deux équidés étaient donc dans une obscurité quasi-totale. Un faisceau blafard éclairait cependant un petit sentier de couleur cramoisie. L’étalon s’engagea le premier sur cet étrange chemin. Il s’avança précautionneusement, jusqu’à ce qu’il arrive vers une rivière…La rivière de ses cauchemars. Elle était large, et dans ses flots tumultueux apparaissaient des visages apeurés, tristes. L’étalon releva la tête. Sur l’autre rive se trouvait la silhouette sombre. C’était un équidé, du moins la créature avait tout à fait l’aspect d’un cheval, mais quelque chose faisait qu’elle ne semblait pas tout à fait réelle, pas tout à fait…vivante.

    L’étalon s’apprêtait à franchir la rivière, mais Ossyndra le retint. « N’y va pas, dit-elle d’un ton angoissé, J’ai un mauvais pressentiment… » « Ne t’inquiète pas pour moi. » Répondit simplement l’étalon.
    « S’il venait à t’arriver quelque chose…je…ne sais pas ce que je ferais. »
    « Ne crains rien… » Lui murmura-t-il.
    Il posa sa tête sur l’encolure de la jument et lui mordilla affectueusement le garrot.
    « Je viens avec toi… » Chuchota Ossyndra.
    Les deux chevaux pénétrèrent dans les eaux obscures.

    < . Finduilas, le monde de l'eau-delà . >



    De l’autre côté du cours d’eau, l’atmosphère était étrange, pesante. L’herbe était rare, et on se sentait observé. Des ricanements dédaigneux retentissaient ça et là, sans qu’on puisse identifier leur origine. Les deux chevaux avançaient côte à côte, précautionneusement.

    Un cheval imposant se dressa soudain devant eux. Elassar reconnu son père. « Père ! » S’exclama-t-il. L’ancien dominant ne manifesta aucun sentiment. Il se cabra de toute sa hauteur et parla d’une voix menaçante. « Partez ! Retournez d’où vous venez ! Finduilas n’est pas votre monde ! » Et il chargea les deux équidés.

    Elassar prit la fuite, entraînant Ossyndra avec lui. Des cris perçant raisonnèrent, d’autres chevaux apparurent de nulle part. La jument se sentit soudain défaillir, comme privée d’énergie. Elle s’effondra par terre. L’étalon s’arrêta net. Il fit volte face et se précipita vers sa douce. « Non, cours, cours ! Ne m’attends pas ! » Hurla Ossyndra. « Non ! Jamais je ne t’abandonnerais ici ! » L’étalon l’aida à se relever et l’appuya contre ses flancs. La rivière lui faisait face, mais bizarrement, il pouvait plus la franchir. Il chercha désespérément un endroit pour se mettre à l’abri, c’est alors qu’il distingua une caverne. Il regarda derrière lui et vit des chevaux à l’aspect fantomatique. Certains étaient plus pâles, d’autres plus foncés, avec des yeux pourpres. Tous poussaient des cris atroces. Il galopa vers la grotte et y déposa Ossyndra.
    La jument murmura des paroles incompréhensibles, ressemblant à un chant étrange. L’étalon crut que la folie l’avait submergée, aussi s’agenouilla-t-il près d’elle. « Ça va aller ma belle, on va s’en sortir… »

    Les mystérieux équidés s’arrêtèrent subitement lorsqu’ils entendirent les paroles de la jument. Ils firent docilement demi-tour et s’en allèrent. L’étalon contempla la scène bouche bée. « Comment as-tu fait ça ? » Demanda-t-il à sa bien aimée.
    « Quoi ? Quoi donc ? » Répondit-elle
    « Comment les as-tu fait partir ? »
    « Je…je ne sais pas…J’ai l’impression d’avoir perdu connaissance… »
    L’étalon s’allongea près d’Ossyndra, et passa sa tête sur l’encolure de la jument.

    « Nous ne pouvons plus traverser la rivière, le passage est bloqué. » Annonça-t-il.


Ainsi, tout a commencé…
Peu après, les chevaux du troupeau, ont découvert la rivière, qu’ils ont eux-mêmes franchit. Bizarrement, on peut entrer à Finduilas, mais l’on ne peut en sortir.

Depuis ce jour, les chevaux vivants essayent en vain de regagner leur territoire et de se défendre contre les Angrods et les Morts.



Merci à One Way pour cette super histoire ♥️
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